Encens Parfumé au Bois D'Agar Agarwood de Tulasi 2 boites

Ces arbres, connus depuis des siècles pour les vertus de leur bois résineux et odorant, appartiennent aux genres Aquilarias. La population des arbres Aquilarias, s'étend des contreforts de l'Himalaya, de l'Inde du Nord, à l'Asie du Sud-Est: Malaisie, Indonésie, Laos, Cambodge, Vietnam, jusqu'au forêts de la Papouasie Nouvelle Guinée.

Ces arbres à la croissance rapide, sont répartis sur au moins vingtaine espèces différentes pouvant produire cette résine aromatique très prisée. C'est lorsqu'ils sont infectés par des parasites ou des champignons, ou bien en réaction à des agressions extérieures telle que des coupes ou du feu, qu'il se développe au cœur de l'arbre cette fameuse résine odorante. Le bois de l'arbre devient foncé et s’imprègne du parfum de cette résine. La production de Calambac ou bois d'Agar peut être obtenue sous la forme d'exploitation agricole. Cette résine est si riche en molécules complexes, qu'il est impossible de la recréer synthétiquement.

L'utilisation du Bois d'Agar est traditionnellement religieuse et thérapeutique.

Il est utilisé lors des cérémonies traditionnelles qui marquent la vie religieuse du Moyen-orient à l'extrême-Orient. C'est ainsi que pour le Shintoisme, le Bouddhisme, l'Hindouisme, l'islam et d'autres cultes propres à certaines régions, il est parfois considéré comme une émanation de la présence divine.

Employé par les médecines traditionnelles, comme la médecine chinoise, coréenne, tibétaine, ayurvédique en Inde, ou par les guérisseurs du Moyen-Orient, on lui attribue diverses vertus curatives bénéfiques aux différents organes vitaux du corps humain, système digestif, flux sanguin, foie, poumons, et cerveau. Ces usages varient dans leurs pratiques (inhalation, baume, huile, prières) selon les préparations médicinales ou magiques issues des multiples produits du bois d'agar.

En Indonésie, un recueil médico-magique datant du XIX eme siècle élaboré à Sumatra est transcrit sur des bandes souples d'aubier prélevées sur une variété d'aquilaraia produisant la résine sacrée odorante. Il est également mentionné comme support d'écriture par le médecin grec Pedanius Dioscoride, précurseur de toutes les pharmacopées modernes à Rome, lors du premier siècle de notre ère.